Pourquoi réemployer ?

Parce qu'on croule sous le plastique

A chaque fois qu’on fait les courses, on est contraint d’acheter des emballages qu’on jette tout de suite en arrivant chez soi. Conséquence : un Français jette en moyenne 141 kg de déchets par an. Ce qui porte à 300 millions le nombre de tonnes de déchets plastiques produits chaque année dans le monde. Et ce n'est que le début : si on continue sur cette lancée, on estime qu'en 2060, on produira 3 fois plus de plastique...

Pourquoi le plastique est un problème ? 

En France, seulement 26% des plastiques que l’on met dans la poubelle jaune sont recyclés. Pour cause, il est très difficile de recycler du plastique tout en conservant ses propriétés.

Les 74% de plastiques qui ne sont pas recyclés en France sont incinérés (43%) ou terminent enfouis dans des décharges (32%). Le plastique s’y décompose et se transforme alors en microparticules qui pénètrent dans l'eau et le sol. On les retrouve ensuite dans l’eau, dans nos cultures et notre nourriture. Ça a un effet direct sur notre santé car on retrouve dans nos corps ces micro-plastiques qui attirent toute sortes de toxines comme des perturbateurs endocriniens.

Ailleurs, une grande partie du plastique finit directement dans l’océan. L’année dernière, entre 10 et 20 millions de tonnes ont été déversées dans les océans à travers le monde. Cela représente l’équivalent chaque jour d’un camion poubelle de plastique jeté en mer. De plus en plus de scientifiques alertent sur cette véritable bombe à retardement et sur ces effets sur la biodiversité, le climat, et notre santé.

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Ok, du verre mais pourquoi consigné ?

Le verre fait figure de bonne alternative car il a peu d’impact sur la biodiversité, et il a un bon taux de recyclage (88%). Le problème, c’est qu’il consomme beaucoup d’énergie et de C02 pour être fondu, et pour être transporté. Transporter des déchets jusqu'à un centre de recyclage adapté (si tant est qu'il existe), fondre du verre à 1200°C, utiliser massivement du gaz puis recréer des bouteilles en ajoutant quasi-systématiquement de nouvelles matières premières... on doit pouvoir trouver plus optimal.

Sous couvert de geste écologique, le fait de trier et recycler est devenu un argument qui légitime le jetable : "je jette mais ce n'est pas si grave parce que c'est recyclé" ! Alors que c'est l'acte même de jeter qu'il faut remettre en cause.

La consigne, la meilleure alternative.

Laver et réutiliser une bouteille en verre, cela relève du bon sens et c’est bien plus écologique.
Cela représente jusqu’à 79% d’émissions de CO2 évitées ! C’est également moins d’eau utilisée (-33%) et moins d’énergie (-75%) par rapport à du verre à usage unique, et moins d’impact sur la biodiversité. Ces chiffres sont basés sur des hypothèses de 20 réutilisations par bouteille et une distance producteur-consommateur moyenne de 265km. Ils varient évidemment selon ces paramètres, mais ils nous donnent une bonne idée des avantages potentiels !

Certaines études montrent qu’avec un système logistique optimisé, la distance parcourue par les bouteilles peut atteindre 800 km aller-retour, pour un résultat qui reste avantageux par rapport au recyclage. Il faut ajouter à ceci qu'une bouteille consignée peut être réutilisée jusqu’à 50 fois car son verre est un peu plus épais. Avec La Tournée, nous pensons que nous pouvons encore aller plus loin en maximisant notre taux de réemploi et la distance parcourue par nos consignes !

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Est-ce que ça consomme beaucoup d'eau ?

Contrairement aux apparences, un emballage en verre consigné permet d'économiser 33% d'eau par rapport à du verre à usage unique et 50% par rapport à un emballage en plastique recyclé. Car pour créer une bouteille en plastique il faut aussi de l’eau : 2L pour produire une bouteille d’1.5L.

Environ 4cl d’eau est utilisé par contenant lavé. De quoi donner envie d’arrêter de faire la vaisselle.

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Et la livraison, c'est vraiment écologique ?

Changer les choses pour du plus durable, ce n’est jamais le choix le plus facile. C’est toujours plus simple de consommer sans réfléchir, d’acheter vite des trucs pratiques et de les jeter sans réutiliser. Et s’il y a bien une chose dont on a besoin dans nos vies mouvementées, c’est la facilité.

Avec La Tournée, nous avons fait le choix de la praticité. Et bonne nouvelle : c’est aussi écologique. Plus besoin d'apporter ses bocaux jusqu'au supermarché, on vous les livre directement et on récupère les vides à la livraison suivante. Aussi simple que de sortir votre poubelles, les déchets en moins !

Cette praticité nous permet d'avoir des retours très élevés (plus de 90% à ce jour). Et là où la livraison pourrait sembler contradictoire avec notre volonté de réduire l'impact de notre consommation, c'est tout l'inverse !

Une livraison La Tournée, c'est en moyenne 24% de CO2eq économisé par rapport à l'usage de nos clients avant de nous avoir rejoints. Une grande partie d'entre eux faisaient en effet leurs courses en véhicule thermique à quelques kilomètres de chez eux. Ces allers-retours sont en partie remplacés par nos livraisons sur des tournées ultra optimisées qui nous permettent de ne parcourir que deux ou trois kilomètres par client, le tout en véhicule électrique.

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On a du boulot !

On a la conviction qu’en montrant que ce nouveau mode de consommation plaît et fonctionne, on pourra prouver aux acteurs de l’écosystème (producteurs locaux, industriels, acteurs de la grande distribution…) qu’un changement est possible à grande échelle avec une généralisation du système de consigne et une standardisation des formats des contenants.

Imaginez vous... un maillage territorial de l’embouteillage et des infrastructures de lavage, des bouteilles uniformisées, qui permettraient à une bouteille produite à Lyon d’être vendue à Rennes pour être lavée sur place et réutilisée par un producteur breton. Une consommation plus responsable, plus saine et plus locale. Le rêve ultime !

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